vendredi 18 mars 2016

Où vivaient les Mayas ?

Cela peut paraître scolaire, mais le territoire Maya mérite qu’on s’y arrête un peu, tant il était hétérogène et difficile. Tout d’abord les terrains ne sont pas adaptés pour l’agriculture, et ensuite les sols font que l’année se découpe entre périodes de sécheresses et grandes inondations. Mais pourtant ce qui est extraordinaire c’est que cette zone a accueilli jusqu’à 10 millions d’habitants.
A titre de comparaison la France ,dans la même période, ne comptait que 6 millions d’habitants pour un territoire 3 fois plus grand.
Voici, une petite mise en carte du territoire :




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Le territoire Maya se divise en trois grandes zones, Les Basses terres du nord et du sud, et les Hautes terres. Bien que les prémisses de la civilisation Maya se seraient situées dans les Hautes terres au sud, c’est bien dans les Basses terres qu’elle fut en plein essor.
Les Hautes terres, dites aussi zone méridionale, ont un climat allant d’un climat proche du notre à du sub-tropical, dû essentiellement à une grosse saison des pluies de Mai à Novembre. Cette zone est propice à l’agriculture mais les animaux s’y font rares.
Dans les Basses terres, les Mayas avaient à faire face à un climat torride, des sécheresses et à des forets tropicales. Elles sont peuplées de Jaguar, Singe Hurleurs, Pécaris, Tapirs, Cerfs et Dindons. Les sols calcaires et peu profonds font que les sources d’eaux sont rares, et les inondations fréquente en période de pluie.
Les Basses Terres du Nord (zone septentrional), n’étaient guère propice à l’agriculture tant le climat et le sol étaient difficiles. Cependant grâce à la technique du brûlis, les Mayas brûlaient une partie de la foret tropicale, et attendaient jusqu’à une dizaine d’années pour faire une ou deux saisons de culture. Ils cultivaient dès lors du maïs, des courges et haricots -comme on le faisait dans les Hautes terres mais cultivé de façon différentes- base de l’alimentation Maya.
Le déclin Maya, est peut être dû en parti, à cette agriculture intensive face à une terre peu accueillante. D’ailleurs la présence de “savanes” dans les Basses terres du Sud (zone centrale) semble être le fruit de plusieurs siècles de brûlis et de surproduction dans la foret tropicale.

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